« Choisis un métier que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».
C’est le mantra qu’à décider de suivre Valérie Faucquez pour allier sa passion et son travail. Je connais Valérie de par sa vie professionnelle précédente. Une femme toujours intéressée et intéressante et avec qui il est très plaisant de discuter. Un grand sens de l’humour, de l’énergie à revendre mais aussi une tête pleine d’idée. C’était donc logique pour moi de vous parler d’elle et de vous présenter son projet de carrés potagers.
Une idée « fantastik »
Existe-t-il meilleure satisfaction que de dire « c’est moi qui l’ai fait ? ».
Dans n’importe quel domaine, il est très gratifiant de réussir à faire les choses soi-même. Et ces dernières années, s’il y a bien un domaine dans lequel on veut essayer de se débrouiller, c’est dans la culture d’un potager.
Créer un jardin dans lequel nous pourrions y cultiver nos propres fruits et légumes. Que ce soit dans un petit, comme dans un grand espace, chacun à son échelle et avec ses propres envies.
Malheureusement, beaucoup se lancent sans s’y connaître. Ils ne savent pas quoi planter, ni quand, ni comment et surtout comment aménager la superficie adéquate ?
C’est en partant de ce constat que Valérie Faucquez a lancé le concept du « Carré Fantastik ».
Des carrés potagers modulables et écoresponsables qui sont fabriqués en France à partir de bois sourcé dans le pays.
Le but est de proposer des structures en bois qui s’adaptent à l’espace que l’on souhaite dédier au potager, et qui sont faciles à monter.
Un constat personnel qui fit germer l’idée
« J’avais un métier prenant et donc plus le temps de m’occuper de l’espace potager que j’avais déjà à la maison, petit à petit il est donc devenu inexistant. La fatigue, le stress et des soucis de santé m’ont obligé à me mettre au repos. Je me suis rendu compte que le fait de cultiver un potager me manquait. C’était vraiment un moment de détente pour moi. Néanmoins, mon métier était toujours prenant. Il fallait que je trouve une façon pratique de m’y remettre. M’est donc venue l’idée de le faire sous format de carrés potagers. »
Mais encore fallait-il trouver les bons matériaux, des produits écologiques et respectueux de l’environnement, qui soient aussi léger et facile à monter seul(e). Et c’est là que c’est devenu un peu plus complexe pour Valérie… N’ayant pas trouvé son bonheur, elle a décidé de construire elle-même les carrés potagers. Une opportunité de développer un projet qui lui tient à cœur mais également de quitter un job qui ne lui convenait plus, let’s go pour l’aventure du Carré Fantastik.
Un come-back entrepreneurial
Après 10 ans chez La Redoute à Roubaix, Valérie se lance dans l’entrepreneuriat en reprenant un hôtel restaurant. On y retrouve déjà son intérêt pour les bons produits, pour la nourriture et son amour de la nature car le lieu est situé dans le marais audomarois. En 2005, changement de décor, suite à la vente de son restaurant. Valérie deviendra responsable d’une épicerie solidaire chez Emmaüs pendant deux ans (oui, la bouffe est toujours là…).
Et c’est en 2007 que Valérie posera sa sacoche et sa tête pleine d’idées à la CCI Grand Lille. Elle prendra le poste de manager en création d’entreprise puis évoluera en interne jusqu’à devenir directrice d’agence territoriale.
Un métier qui demande du temps et de l’énergie.
Puis un problème de santé est venu remettre en cause sa façon de s’investir dans son travail, l’amenant au constat d’un surinvestissement émotionnel et technique.
Un concours de circonstances a fait que, tout s’est aligné pour Valérie. Un frère qui changeait de vie pro et qui avait aussi l’idée de développer des carrés potagers ainsi qu’un plan social à la CCI qui a favorisé son départ.
Le choix de l’entrepreunariat s’est donc décidé naturellement.
« Il s’agit surtout d’une question d’opportunité et non d’un besoin d’être mon propre chef. Ça aurait pu être ok pour moi de me retrouver à nouveau salariée d’une entreprise. Mais il fallait que je puisse y avoir une autonomie et qu’on laisse place à ma force de proposition. J’ai besoin de me sentir partie prenante dans ma vie professionnelle. »
La transmission des valeurs
Aujourd’hui ce qui anime le plus Valérie, ce sont les relations humaines qu’elle développe chaque jour.
Un public large qui lui permet de transmettre des valeurs qui lui tiennent à cœur liées au respect de l’environnement. Elle veut jouer un rôle important dans la défense environnementale pour accompagner les usagers à la mettre en œuvre à leur échelle.
La vraie ambition de Valérie à l’heure actuelle, c’est de réussir à vivre dignement de cette activité. Elle souhaite vivre à fond son expérience pour pouvoir clôturer sa vie professionnelle d’une façon qui lui ressemble et qui l’anime. « On se rend compte que l’on aime ce que l’on fait quand à la fin de la journée on se demande si on a bossé aujourd’hui. » Un état d’esprit dans lequel elle souhaite continuer à avancer.
« Ma plus grande fierté à aujourd’hui, c’est d’avoir créé une marque que les gens commencent à connaitre. Mais aussi, d’avoir transmis des valeurs à des personnes qui comprennent l’importance de préserver la nature et l’environnement. »
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Ses coordonnées : valerie@lecarrefantastik.com / 06 03 07 26 52